"So I made a promise to myself : to say each day how
much she means to me, and avoid that circumstance where there's no second
chance to tell her how I feel.
If tomorrow never comes, will she know how much I loved her ? Did I try in every way to show her every day, that she's my only one. And if my time on earth were through and she must face this world without me, is the love I gave her in the past gonna be enough to last, if tomorrow never comes ?
So tell that someone that you love, just what you're thinking of, if tomorrow never comes" (If tomorrow never comes, Ronan Keating)
If tomorrow never comes, will she know how much I loved her ? Did I try in every way to show her every day, that she's my only one. And if my time on earth were through and she must face this world without me, is the love I gave her in the past gonna be enough to last, if tomorrow never comes ?
So tell that someone that you love, just what you're thinking of, if tomorrow never comes" (If tomorrow never comes, Ronan Keating)
(Je me suis fait une promesse : dire chaque jour
à quel point elle compte pour moi, et éviter ce moment où il n'y a pas de
seconde chance de lui dire ce que je ressens.
Si demain ne venait jamais, saura-t-elle à quel
point je l'aimais ? Ai-je essayé par tous les moyens de lui montrer chaque
jour, qu'elle est celle que j'aime. Si mon temps sur Terre était fini et
qu'elle devait affronter ce monde sans moi, l'amour que je lui ai donné par le
passé sera-t-il suffisant pour durer, si demain ne venait jamais ?
Alors dites à l'élu(e) de votre cœur, tout ce
que vous ressentez, au cas où demain ne viendrait jamais)
Ouh là là...
Billet pas du tout cartésien ci-dessous. Vous
serez prévenus...
J'ai déjà raconté comment je me sens la veille
d'un départ, qu'il soit en vacances, en congrès ou autre... je me sens stressé.
Etonnant venant de la part d'un homme d'un calme
toujours olympien et qui ne se pose jamais des milliards de questions (à ce moment précis, ceux qui me connaissent bien doivent
avoir envie d'éclater de rire...)
Stressé parce qu'il reste des tonnes de choses à
faire, que bien souvent je n'ai pas encore fini, voire commencé, ma valise (et
qu'en plus je prends le temps d'écrire un billet de blog quand même...), et
qu'en plus je me dis que tout le temps où je serai en vacances sera du temps en
moins à faire tout le reste, que les mails vont continuer à s'accumuler alors
que j'en ai déjà des centaines en retard...
Mais il n'y a pas que cela.
Nous en parlions avec des amis ce soir. Il y a
cette demi-seconde où l'on se dit "Et si... ?" : si on ne revenait
jamais, s'il nous arrivait quelque chose...
L'esprit cartésien va répondre "l'avion est
le moyen de transport le plus sûr au monde".
Le reste de l'esprit va lui répondre "Oui,
mais..."
Il paraît que je renvoie l'image d'un homme
froid, qui parle peu. Je mangeais avec Gérald et Christian mercredi et
j'écoutais attentivement toute la discussion, j'y participais aussi, mais
quantitativement, j'ai peu parlé. Promis, je ferai mieux la prochaine fois.
Mais c'est parce que je suis un homme posé, calme, qui ne
s'enflamme ou s'emballe jamais, et qui parle peu (à ce moment précis, ceux qui me connaissent très bien
doivent avoir très mal aux abdos tellement cette description peut ne pas me correspondre par moments)
Pourtant je me pose des questions, j'ai cette
peur un peu absurde, un peu idiote car irrationnelle, de vivre un dernier jour
sans le savoir. Ou alors, ma volonté de tout rationaliser, de tout
expliquer, de tout contrôler est la vraie idiote de l'équation.
Il paraît que je donne l'image parfois d'un mec
prétentieux, ou sûr de lui, qui ne doute jamais, sait parfaitement où il va,
toujours, tout le temps. C'est tout moi. (A ce moment précis, mes proches doivent
commencer à pleurer de rire sans doute)
Il paraît enfin que je dis rarement ce que je
pense, que je n'ai pas beaucoup d'empathie, d'ailleurs, je ne parle que de moi
dans ce billet, c'est bien la preuve d'un narcissisme exacerbé, non ?
S'il y a bien une chose que je ne sais pas faire,
parce que cela me met mal à l'aise, que je me mets à rougir comme une pivoine
et que je m'arrange pour fuir le regard de peur de perdre tous mes moyens,
c'est dire à ceux qui me sont proches, ce que je ressens sans avoir la voix qui tremble, sans bredouiller
ou d'un seul coup, ne plus avoir aucun problème de sécheresse oculaire.
A ce moment précis, je vais juste dire à ceux que je considère comme ma
famille, du sang ou que j'ai choisie, que je les aime.
"Prétentieux, sûr de lui, qui ne doute jamais, sait parfaitement où il va, toujours, tout le temps, froid, pas beaucoup d'empathie" : que de points communs entre nous mon cher Matthieu ! Je ne suis ni Gérald, ni Christian (Cricri d'amour), mais peut-être qu'avec ces innombrables points communs, nous aurions beaucoup de choses à nous dire en mangeant ensemble, demain, après demain, ou encore après après demain. Alors à demain ;-)
RépondreSupprimerJ'adore l'idée de manger ensemble (bientôt j'espère). Comme je te l'ai déjà dit, tu fais partie de ceux que j'ai très envie de rencontrer IRL. Et si en plus on partage toutes ces qualités ;o)
SupprimerRendez-vous "un" demain