(Récemment j'ai perdu le sommeil, en rêvant à ce que nous pourrions être)
Nous pourrions avoir le temps. Plein de temps.
Si nous prenions la peine de ne pas tenir compte de ce truc qu'on appelle "relations sociales" dans lequel on retrouve la famille, les amis, les relations de travail...
Bref, que de temps perdu.
N'avoir de compte à rendre à personne, c'est ça la clé du bonheur, non ? Avoir tout le temps qu'on veut, tout le temps.
Mais tout le temps pour quoi du coup ? Etre un ermite, ça laisse plein de temps pour accomplir plein de réalisations différentes. Mais si personne ne les regarde, ça sert à quoi ?
Il m'arrive de réfléchir aux choix que l'on peut faire. Ceux qui nous amènent là où nous sommes. Je suis persuadé, mais c'est une opinion purement personnelle, que nous avons une espèce d'étoile qui nous guide et nous pousse à parfois faire des choix, sans trop savoir pourquoi, mais qui s'avèrent être les bons pour nous.
Un peu comme dans un film, un peu à l'eau de rose, un peu gentillet-bisounours, que j'ai vu il y a quelques années mais qui m'avait marqué.
Certains choix changent une vie. Certains événements parfois insignifiants se révèlent ensuite d'une importance capitale.
L'effet papillon. Le titre d'un autre film, et le sujet d'un (vieux) billet ici
"Where is the moment we needed the most ? You kick up the leaves and the magic is lost. They tell me your blue skies fade to grey, they tell me your passion's gone away, and I don't need no carryin' on" (Bad day, Daniel Powter)
(Où est ce moment dont nous avions le plus besoin ? Un coup de pied dans les feuilles et la magie est perdue. Ils me disent que ton ciel bieu est devenu gris, ils me disent que ta passion s'est envolée, et je n'ai pas besoin de continuer)
"Well life has a funny way of sneaking up on you when you think everything's okay and everything's going right. And life has a funny way of helping you out when you think everything's gone wrong and everything blows up in your face" (Ironic, Alanis Morissette)
(La vie a une drôle de façon de t'approcher quand tu penses que tout se passe bien et qu'effectivement tout va bien. Et la vie a une drôle de façon de t'aider quand tu penses que tout est allé de travers et tout t'éclate au visage)
La loi de l'emmerdement maximum, la loi de Murphy...
Si on a tous ces moments là, comment réussit-on à les surmonter ?
Seul en ermite ? Ou entouré de ses fameuses "relations sociales" ?
J'ai ma réponse.
Quand je ferme la porte de chez moi le soir, j'entre dans ma bulle. Avec Mme et mes zèbres. Ils savent dire ce qu'il faut. Ils savent quand j'ai, assez égoïstement, besoin de réconfort.
Un bulle de survie.
"Y'en a qui grimpent en l'air pour un peu plus d'silence. Y'en a qui vivent sous terre où ça hurle, où ça danse. Y'en a qui pointent les comptes quand d'autres comptent les points. Y'en a qui lèvent des croix pour ceux qui n'y croient pas" (A quoi tu sers, Jean-Jacques Goldman)
Il y a des patients qui aiment le sport. D'autres qui aiment la belote. D'autres encore la belote dans des clubs de 3ème âge. D'autres la musique. D'autres la télé.
On peut trouver inintéressant ce que fait l'autre. Puis la belote, punaise, c'est ringard quand même, non ?
C'est signe que l'on n'écoute pas l'autre dans ce cas.
Le monde, leur monde, tourne autour de cela.
Ne pas juger, mais comprendre qu'ils ont trouvé comme cela leur équilibre. C'est leur trépied à eux.
Quel est le vôtre ?
Et mes collègues médecins, vous en avez un ?
Si votre dada c'est de consulter jusque 20h parce que vous aimez ça et que c'est votre équilibre, faites-le.
Mais ne le faites pas à contre-cœur. Ne le faites pas si vous vous sentez investi d'une "mission". Ne le faites que si vous le voulez, pas parce que quelqu'un vous y oblige. Sinon, un jour ou l'autre, de préférence un "bad day", votre équilibre risque de vaciller...
Encouragez vos patients, vos amis, vos proches, à vivre par passion, pas par dépit.
Ecoutez cette "bonne étoile". La mienne me souffle de l'optimisme dans l'oreille.
Et aussi que je dois me dépêcher pour aller à la répétition de mon groupe vocal.
Comment le chant A Cappella c'est ringard ?
L'effet papillon. Le titre d'un autre film, et le sujet d'un (vieux) billet ici
"Where is the moment we needed the most ? You kick up the leaves and the magic is lost. They tell me your blue skies fade to grey, they tell me your passion's gone away, and I don't need no carryin' on" (Bad day, Daniel Powter)
(Où est ce moment dont nous avions le plus besoin ? Un coup de pied dans les feuilles et la magie est perdue. Ils me disent que ton ciel bieu est devenu gris, ils me disent que ta passion s'est envolée, et je n'ai pas besoin de continuer)
Ah cette chanson...
Très particulière parce qu'elle me rappelle ma première zébrette, du haut de ses 5 ans, qui chantait ça en marchant dans une galerie marchande...
Très particulière aussi parce que son texte (oui, j'aime les chansons qui ont une histoire à raconter...) nous confronte à un vécu que nous avons toutes et tous déjà eu.
Une belle petite journée de merde...
Donc nos choix ne sont pas forcément les bons ? Mais comment on fait pour savoir ?
Donc nos choix ne sont pas forcément les bons ? Mais comment on fait pour savoir ?
(La vie a une drôle de façon de t'approcher quand tu penses que tout se passe bien et qu'effectivement tout va bien. Et la vie a une drôle de façon de t'aider quand tu penses que tout est allé de travers et tout t'éclate au visage)
La loi de l'emmerdement maximum, la loi de Murphy...
Si on a tous ces moments là, comment réussit-on à les surmonter ?
Seul en ermite ? Ou entouré de ses fameuses "relations sociales" ?
J'ai ma réponse.
Quand je ferme la porte de chez moi le soir, j'entre dans ma bulle. Avec Mme et mes zèbres. Ils savent dire ce qu'il faut. Ils savent quand j'ai, assez égoïstement, besoin de réconfort.
Un bulle de survie.
"Y'en a qui grimpent en l'air pour un peu plus d'silence. Y'en a qui vivent sous terre où ça hurle, où ça danse. Y'en a qui pointent les comptes quand d'autres comptent les points. Y'en a qui lèvent des croix pour ceux qui n'y croient pas" (A quoi tu sers, Jean-Jacques Goldman)
Il y a des patients qui aiment le sport. D'autres qui aiment la belote. D'autres encore la belote dans des clubs de 3ème âge. D'autres la musique. D'autres la télé.
On peut trouver inintéressant ce que fait l'autre. Puis la belote, punaise, c'est ringard quand même, non ?
C'est signe que l'on n'écoute pas l'autre dans ce cas.
Le monde, leur monde, tourne autour de cela.
Ne pas juger, mais comprendre qu'ils ont trouvé comme cela leur équilibre. C'est leur trépied à eux.
Quel est le vôtre ?
Et mes collègues médecins, vous en avez un ?
Si votre dada c'est de consulter jusque 20h parce que vous aimez ça et que c'est votre équilibre, faites-le.
Mais ne le faites pas à contre-cœur. Ne le faites pas si vous vous sentez investi d'une "mission". Ne le faites que si vous le voulez, pas parce que quelqu'un vous y oblige. Sinon, un jour ou l'autre, de préférence un "bad day", votre équilibre risque de vaciller...
Encouragez vos patients, vos amis, vos proches, à vivre par passion, pas par dépit.
Ecoutez cette "bonne étoile". La mienne me souffle de l'optimisme dans l'oreille.
Et aussi que je dois me dépêcher pour aller à la répétition de mon groupe vocal.
Comment le chant A Cappella c'est ringard ?
Excellent merci
RépondreSupprimerMerci!!
RépondreSupprimerExact.
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