tag:blogger.com,1999:blog-164451768589824418.post3782064298144375298..comments2024-02-12T08:45:16.824+01:00Comments on SommatinoRoots: Dans le sens du ventSommatinoRootshttp://www.blogger.com/profile/00439889992726672186noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-164451768589824418.post-49094356411399394782014-09-24T21:28:04.748+02:002014-09-24T21:28:04.748+02:00Aller dans le sens du vent permet d'arriver su...Aller dans le sens du vent permet d'arriver surement, mais pas nécessairement là où l'on souhaitait. Remontons donc le vent et les courants. <br />Les médecins généralistes ne font pas de diagnostic, c'est vrai ils émettent des hypothèses, mais en mois d'une minute et qui se confirme dans 80% des cas. Ce qui ne veut pas dire qu'ils commettent une erreur dans les 20 % des cas, simplement ils "corrigent" leur hypothèse par l'examen et l'entretien avec le patient.<br /><br />La sémiologie a disparu derrière les examens biologiques et d'imagerie, c'est aussi vrai, mais sans sémiologie l'examen est inopérant, n'apportant qu'une masse d'informations inutiles voir dangereuse, c'est un peu chercher les coordonnées d'un professionnel dans les pages jaunes en ne précisant ni la ville ni le nom. <br />Le RSCA ne permet pas d'évaluer les compétences, c'est vrai, le RSCA permet une approche des compétences, mais seul est insuffisant à les évaluer. Pour autant il permet un éclairage sur le développement des compétences. <br />Je ne peux m’empêcher de faire une explication de texte pour ASK. Toute situation de médecine générale est complexe. La complexité est définie par une situation mettant en jeu le médical, le psychologique et le social, et n'ayant pas de solution univoque. C'est l'exact contraire d'un cas clinique des ECN. C'est aussi la vie professionnelle quotidienne d'un médecin généraliste. <br /><br />La médecine générale est amenée à disparaître c'est aussi et encore vrai, dans sa forme actuelle, mais le médecin de premier recours capable d'intégrer l'histoire de vie d'un patient à ses symptômes, de détecter des maladies à un stade précoce, d'assurer un suivi, de coordonner les actions des autres intervenants at pas seulement des soignants, d'établir une relation avec son patient, de participer à la vie d'une communauté ou d'un territoire par son action sur la santé de la population continuera à exister ( et oui nous faisons quotidiennement tout ça) <br /><br />Affrontons maintenant les bourrasques de vents contraires<br />La médecine générale libérale va disparaître, tant mieux, il est temps que ce reliquat de plus de 50 ans qui confond client et patient, qui produit un consumérisme par le paiement à l'acte évolue vers une organisation plus soucieuse des patients mais aussi de la société.<br />Les RSCA obligent les internes à un travail de rédaction, heureusement. Le choix de former des médecins ayant juste la compétence d'appliquer des recettes apprises par cœur et s'adressant à un autre médecin dès que les symptômes ne permettent plus de faire "rentrer" le malade dans une case connue conduit à une inflation des dépenses de santé. Il produit aussi des médecins prescrivant un produit sur la base d'avis d'expert. Être médecin implique de réfléchir. Réfléchir à sa pratique, garder un esprit critique et vérifier les informations matraquées, réfléchir aux conséquences de ces choix pour le malade, mais aussi pour la société, et même pour soi-même.<br /><br />Allons plus loin déclenchons un ouragan indigné<br /><br />Les médecins sont des nantis, bien évidemment. Les revenus moyens d’un médecin généraliste en France sont de 5 fois le smic, et place les médecins généralistes dans les 10% de la population aux revenus les plus élevés. <br />La médecine est une putain Son maquereau c'est l'pharmacien (oui moi aussi je cite des chansons) c’est encore une vérité. Etudiants formés à écouter la parole du maître qui s’appuie plus sur son expérience que sur les données validés, les médecins reproduisent se schéma avec l’industrie pharmaceutique qui les bernent allègrement.<br />« Il y a deux choses d’infini au monde, l’univers et la bêtise humaine …….mais pour l’univers j’en suis pas très sur » <br />Voilà de quoi déclencher une tempête du millénaire……………………………….dans un dé à coudre. <br />Continue Matthieu <br />Medcitnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-164451768589824418.post-49222169418766013262014-09-14T01:02:12.702+02:002014-09-14T01:02:12.702+02:00Salut !
Défendre un peu la présidence actuelle c...Salut ! <br /><br />Défendre un peu la présidence actuelle c'est un peu être contre le vent, je suis d'accord. Bon après, il n'a pas non plus tous les atouts de son côté... ;-) (autre débat). Ceci étant, j'ai l'impression que le vent tourne et que le bashing a atteint ses limites sur Twitter, avec une tendance au renversement... à voir. <br /><br />Pour l'histoire du diagnostic, je suis d'accord avec toi : nous ne posons pas souvent des diagnostics certains et nous faisons (presque) toujours des hypothèses diagnostiques hiérarchisées. 8 sur 10 ça me semble une bonne valeur. <br />Sauf que c'est globalement le cas de tout le monde (sauf les anapath, médecins légistes et biologistes). Partout où je suis passé, j'ai vu des médecins qui doutaient ; à l'hôpital, le mode de raisonnement est le même (avec des examens paracliniques plus faciles qu'en MG - au lieu de notre surveillance -, vu qu'ils arrivent souvent en 2ème ligne). <br /><br />Pour la sémiologie, je maintiens que nous - internes sortants - sommes mal formés à la sémiologie. Pas par le DMG, mais par notre formation. Nous en avons étudié en P2-D1, puis nous l'avons appliquée pendant nos stages (vaguement parfois, c'est stage dépendant). <br />En vrai, personne ne sait faire un examen rhumatologique, je suis une bille sur les reliefs des tympans, la moitié des médecins qui étaient à l'atelier "souffle cardiaque" à la journée de péd disait "euh les souffles si j'entends, je suis content et j'envoie au cardio", pour examiner une articulation aux urgences 9 internes sur 10 va la faire bouger dans tous les sens pour voir si c'est normal ou si ça fait mal... <br />Bref, je n'appelle pas ça faire de la sémiologie fine. Contrairement à la plupart des autres spé, nous savons examiner à peu près tout, à tout âge : c'est bien, mais peu d'entre nous (internes sortants) sommes bons sémiologues. D'ailleurs, peut-être que j'en reparlerai au gentil MCA qui gère les enseignements quand je serai en poste... :D<br /><br />Par rapport à ce qu'on disait hier sur Twitter : être bon sémiologue, ça permettrait d'optimiser notre prise en charge pour le patient - surveillance plus précise, traitement plus adapté (on ne traite pas exactement pareil un lumbago et un syndrome du piriforme), moins de reconsultation si le diagnostic est précis/bien traité (l'exemple classique du protocole "antifongique - dermocorticoïde à J10" pour toute lésion dermato ^^). <br /><br />Et je vais aussi à contre-vent sur l'histoire de "la MG va disparaître". C'est un service de proximité irremplaçable pour encore de looooongues années. Le reste n'est qu'un mode de rémunération, et actuellement - sous réserve que je n'ai pas commencé bien sûr - je crois que les médecins ne sont pas à plaindre (bien sûr, on peut discuter longuement sur durée d'étude, service rendu, travail effectué, mauvais salaire horaire... je pense que ça dépend de la philosophie de vie et des projets/ambitions de chacun, que ce soit en médecine ou pour n'importe quel travail.)<br /><br />Bonne nuit maintenant ! MimiRyudohttp://www.mimiryudo.com/blognoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-164451768589824418.post-90748100057633619552014-09-13T22:16:28.618+02:002014-09-13T22:16:28.618+02:00Salut,
Un peu de prévention : mon commentaire ne ...Salut, <br />Un peu de prévention : mon commentaire ne servira à rien, absolument à rien mais tant pis.<br />1) Je viens de découvrir l'existence des RSCA. Jamais entendu parler de cette bête auparavant, ça m'attriste car ça veut dire que je prends vraiment de l'âge. A première vue, ça me semble pas mal, à condition comme tu l'écris que l'accompagnement adéquat soit prévu, mais dommage que ça ne traite que des situations "complexes".<br />2) Pour le diag en méd gé, je suis entièrement d'accord avec toi, beaucoup d'hypothèses et peu de diag. C'est justement là la spécificité du métier de généraliste. <br />3) Aller dans le sens du vent c'est rassurant et grisant, aller contre c'est déstabilisant et fatiguant mais au final il paraît que c'est toujours le Mistral gagnant ;-) Nan mais qu'est-ce que tu crois? T'es pas le seul à pouvoir placer des titres ou des paroles de chansons dans tes écrits ! Et tu vas voir, c'est pas fini...<br />4) Bon et sinon, Twitter, perso je m'y prends tellement de ventS que je n'y prête pas trop attention. Pas toujours facile de faire passer le fond de sa pensée via ce réseau. J'en connais un qui dit qu'il suffira d'un signe, moi avec 140 j'y arrive rarement ;-)<br />Bisous et bon vent. <br />ASKhttp://sylvainfevre.blogspot.fr/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-164451768589824418.post-61243438085412867712014-09-13T16:57:33.867+02:002014-09-13T16:57:33.867+02:00Mon avis sur les questions que tu poses à la fin. ...Mon avis sur les questions que tu poses à la fin. <br /><br />- Je ne pense pas, c'est parfois faire preuve de tempérance et/ou de diplomatie que de se taire. L'important pour moi est de savoir ce qui meut mon sentiment et ce qui sous-tend à son maintien. Je peux me battre avec ou contre le vent, le temps ou les modes si je suis intimement persuadé d'avoir raison et que ce combat ne sera pas vain, mais je peux tout autant me résigner et accepter que jamais le monde ne changea et alors je peux me taire, sans me renier. La participation à la vie publique, l'échange, sont volontaires et aucunement contraints. Que chacun se sente libre de parler ou se taire mais que chacun accepte ce qui se dit, c'est ma vision des choses. <br /><br />- Non, je ne pense pas. C'est parfois du courage que de se lever et d’affronter le destin, les idées. Cela le devient quand la recherche de l'opposition s'accompagne d'une recherche du plaisir à se sentir isolé, maltraité et que cela influe sur la pensée même. C'est une chose que d'aimer souffrir, c’en est une autre que de savoir s'exposer pour des idées qu'on pense les bonnes. <br /><br />- je ne cherche pas la popularité, je ne travaille pas mon clientélisme 2.0, je n'ai pas cette appétence. Je ne sais donc pas te dire si c'est simple ou pas. <br /><br />- Je ne crois pas connaître le sens du vent, mais comme tu le fais de chansons, laisse moi donc glisser ici une maxime d'un de mes maîtres et qui dit "Il n'y a pas de vent favorable pour le bateau qui ne connaît pas son port.". Ainsi, si je ne sais pas forcément quel est le sens du vent , je ne m'en souci guère, la seule chose qui compte vraiment c'est autre chose, c'est ce qui concerne le voyage, la destination. <br /><br />Allez, haut les cœurs, Matthieu. Je comprends ton point de vue et tes batailles. Je ne partage pas tout d'elles mais je ne peux que te souhaiter de réussir un peu à faire bouger notre monde. Ta passion me fascine autant qu'elle m'échappe, tu es un bel esprit et j'aime le côtoyer. <br /><br />Avec mes amitiés. Dzb Dix-septhttp://dzb-dix-sept.frnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-164451768589824418.post-44923040798423022652014-09-13T14:44:12.764+02:002014-09-13T14:44:12.764+02:00Twitter n'est pas vraiment le bon endroit pour...Twitter n'est pas vraiment le bon endroit pour aller contre le vent ;-)<br />Moi j'ai aimé écrire mes RSCA. C'était effectivement des prémices de billets de blog ;-) Mais j'ai pas aimée être évaluée la dessus, et qu'on me dise que c'était pas assez "médecine générale"<br /><br />Et sinon j'étais aussi d'accord avec Selmer, comme ça 1 point partout.<br /><br />Et aller dans le sens du vent... j'aime pas, surtout sur les réseaux sociaux, j'aime rarement le vent dans ces endroits là ;-)docmamhttp://docmaman.canalblog.comnoreply@blogger.com